1. |
Les occasions manquées
02:54
|
|||
|
Une occasion en or
De changer de décor
De quitter la grisaille
Jouer le passe-muraille
Une occasion si rare
De déjouer le hasard
Perdre tous mes repères
M'entourer de mystère
Une occasion super
De changer d'hier et d'air
Combattre le destin
Pour décider du mien
Une occasion sensass
D'effacer toute trace
De faire le black out
Mettre les souvenirs en déroute
Une occasion unique
De devenir amnésique
Dématérialiser
C'qui reste de mon passé
|
||||
2. |
Les cartes postales
03:24
|
|||
|
Les cartes postales de Deauville, celles à deux francs
Les mêmes depuis dix ans au moins
Sauf qu'elles ont augmenté
Avant, elles ne coûtaient qu'un franc cinquante
Les cartes postales de Deauville, celles à deux francs
Avec parasols alignés,
Touristes ventripotents qui s'exhibent
Sans complexes et pourtant...
Refrain :
Et tous les ans, acheter les mêmes
Et tous les ans, envoyer les mêmes
Parler du temps, pourvu qu'il se maintienne,
Un mot des enfants et à la prochaine
Et tous les ans, acheter les mêmes
Et tous les ans, envoyer les mêmes
Parler du temps...
Les cartes postales de Deauville, celles à deux francs,
Qu'on a choisies par pingrerie, mais bon
C'est le geste qui compte,
Ils seront contents qu'on ait pensé à eux
Les cartes postales de Deauville, celles à deux francs,
Leurs couleurs sales et délavées
À force de rester sur le même présentoir
Depuis des années
Refrain :
Et tous les ans, acheter les mêmes
Et tous les ans, envoyer les mêmes
Parler du temps, pourvu qu'il se maintienne,
Un mot des enfants et à la prochaine
Et tous les ans, acheter les mêmes
Et tous les ans, envoyer les mêmes Parler du temps...
Les cartes postales de Deauville, celles où l'on ment...
Et celles que l'on n'envoie jamais...
|
||||
3. |
Tous ces Moments
03:01
|
|||
|
C'est comme un petit tourbillon qui m'emporte
La mélancolie m'assomme petit à petit, patiemment...
Je crains d'oublier tous ces moments près de toi,
La lumière de ton regard, le son de ton pas, ton visage...
Autour de moi, tout devient fou, tout s'emmêle,
Ton absence me donne le vertige, bientôt je vacille, je tourne, je tombe, Ça tourne et je tombe et ça tourne et je tombe....
... vers toi, si bas, tout en bas
Reviens-moi
Ou c'est moi qui te rejoins là-bas...
|
||||
4. |
Oui, mais....
03:00
|
|||
|
J'ai fredonné un coloriage
Plein d'évidences comme une chanson facile,
Souri au pied des parasols
Et autres conifères de catalogue
Collectionné quelques comètes
Parmi mes cotillons
Siroté des alcools de pacotille
Au bord de la
Au bord de la Piscine
J'ai pris mon envol depuis un estuaire
De macadam et fait des ricochets
Regardé dans le vague au bord de la falaise
Avec de la musique d'harmonica
Perdu ma route dans l'amertume
D'un carnaval
Fumé des artifices
Sous les pavés
Sous les pavés
Des Monts des Flandres
J'ai fait tout ça, oui, mais,
Pas pour de vrai,
Oui, mais
Dans ma tête seulement.
|
||||
5. |
Le grand déballage
03:58
|
|||
|
Un pavé
Dans la mare
Et la bête
Est lâchée
Ils se prennent
À la gorge
Et mordent
À la volée
En grinçant
Fort des dents
Avec
Acharnement
Pour le
Grand Déballage
Les
Règlements
De compte
Ils
Se frottent
Et se cognent
Se râpent
La langue aux mots
Recrachent
Les morceaux
Ils se mettent
À vomir
Les rancoeurs
Sont tenaces
Pour
Le grand
Déballage
Les
Règlements
De compte
|
||||
6. |
Le désamour
01:56
|
|||
|
Encore une réconciliation,
On tente le coup d'la dérision
Pourtant, aucun des deux n'est dupe
De cette parodie de dispute
Encore des pardons, des excuses,
Pour revenir, toujours des ruses,
Pour tromper le temps ennemi,
Les habitudes et la connerie,
Faire comme si on pouvait toujours
S'émouvoir comme au premier jour
Faire comme si on pouvait toujours
Ne baiser qu'en faisant l'amour
Encore cette incompréhension
À l'aube d'une nouvelle dépression
Quand pour part, je m'évertue
À dire que tout n'est pas perdu
Qu'on saura un jour se quitter
Après s'être enfin retrouvés
Qu'on oubliera qu'on s'est aimés
Après s'être enfin libérés...
|
||||
7. |
L'avalanche
03:40
|
|||
|
Une urgence à l'autre bout de la France
Quelques mots d'excuses à l'autre bout du fil
« Désolé, mon amour, je ne rentre pas ce soir »
L'appartement devient soudain trop grand
Trop froid aussi, et je peux oublier
Mes projets de soirée,
Mes idées de dîner
Refrain :
Et je tourne en rond
De la chambre au salon,
Du lit au guéridon
Car je suis seule, ce soir
Oubliée, abandonnée, délaissée
Je vis à reculons,
Du couloir au balcon
Et du sol au plafond
Car je suis seule, ce soir...
Le sommeil m'a lui aussi trahie
Pas comme l'angoisse qui, pour sa part, s'empare
De cette proie facile que je suis à présent
Affaiblie et fragile.
Refrain :
Et je tourne en rond
De la chambre au salon,
Du lit au guéridon
Car je suis seule, ce soir
Oubliée, abandonnée, délaissée Je vis à reculons,
Du couloir au balcon
Et du sol au plafond
Car je suis seule, ce soir...
|
||||
8. |
Katioucha
02:37
|
|||
|
Kleinen Brief
Unter Zwei
Gelesen und schon
Vergessen
Telegramme beginnt
Katioucha
Süss Vorname
Für eine Rackete
Gibt es eine Stelle
Für uns, für dich
Unter zwei Briefen
Na klar
Ich denke viel
An dir
Du schwirtest so
In meinem Strohkopf
Ich möchte
Gern mit dir
Auf dem Periphärisch
Fahren
Ich bin der Leiter
Danach gehen wir wo du willst,
Selbst, wenn du willst,
In einem Moment,
Du lächelst,
Und wonach,
Wir trinken
Einen kaffee oder
Apfelsaft Pam Pam
Du schwirtest so
In meinem Strohkopf
Katioucha
|
||||
9. |
Déjà le temps
02:56
|
|||
|
Déjà le temps faisait son affaire
De nettoyer ma mémoire
Pour que jamais plus elle n'opère
De retour sur cette histoire
Qu'aujourd'hui seulement je digère
Après maints et maints déboires
Déjà le temps faisait son affaire
De créer comme un trou noir
Au milieu de tous les hiers
Qui encombraient cette mémoire
Et qu'elle refusait de taire
Depuis l'aube jusqu'au soir
Déjà le temps faisait son affaire
De briser comme un miroir
Les souvenirs éphémères
Qu'elle voulait bien recevoir
Pour me laisser un peu d'air
Peut-être à nouveau y croire
|
||||
10. |
C'est
03:07
|
|||
|
C'est comme un jour de pluie
Tout est gris dedans et dehors
Pas un signe de vie,
À l'intérieur, c'est presque mort
C'est comme un dimanche dans le désert,
Là où tous les jours se ressemblent
L'impression d'être tête à l'envers
Dans un monde qui tremble
À toute heure, c'est la nuit
Recroquevillé, tout rabougri,
On rêve d'être endormi
Pour oublier tous les ennuis
Vidé de tout, rempli de rien
On recommence tous les matins
Avec les yeux envahis de chagrin
Comme hier et demain
C'est comme un hiver qui n'en finit pas
À chaque instant, il fait un peu plus froid
On vit à la chaîne comme d'autres y travaillent
Dommage qu'il faille...
|
||||
11. |
La découpe
02:11
|
|||
|
La femme coupée
En plusieurs morceaux
Entaillée
Au biseau
Elle se divise,
Écorchée vive
Se multiplie aussi
Se multiplie
La femme coupée
Décomposée
Ne sent plus,
Se dilue
Elle se partage,
Se dévisage,
Se dissocie aussi
Se dissocie
La femme coupée
Déchirée
Ne comprend pas
Pourquoi
Elle s'est brisée
S'est abîmée
Mais
Mais elle sourit et puis Elle sourit
|
||||
12. |
Incident domestique
11:08
|
|||
|
Plus un bruit dans la cuisine
Je reste assise, immobile
Juste un peu lasse et fébrile
Après cette montée d'adrénaline
Mes arguments couvrent le sol
Encore un peu étonnés
D'avoir ainsi pris un envol
Auquel nul n'était préparé
Le chaos à nos pieds
La confusion dans les esprits
L'estomac qui reste noué
Même quand la fête est finie
De l'autre côté du miroir
Je t'imagine genoux repliés
Fuyant toutes tes idées noires
Pour laisser la place aux regrets
Emprisonné dans de sombres pensées
Je me demande qui de nous deux
Sera assez courageux
Pour pardonner le premier
|
||||
13. |
La lettre
02:10
|
|||
|
Aujourd'hui,
J'écris
C'est un beau jour
Pour l'écriture
Dehors, il pleut
Encore un peu
Alors
J'écris...
Demain, je pars,
Envoyer cette lettre
Au bureau de poste
Rue du Molinel
À pied, sans doute,
Ou alors, à vélo, peut-être
Si la pluie s'arrête...
Après,
J'attends
Une réponse
Ou quoi ?
Peut-être une visite
Qui sait ?
Ce que tu voudras
|
||||
14. |
Tu m'écoutes ?
01:26
|
|||
NatachaTertone Lille, France
Autopsie mélodique de mon incompréhension du monde...
1ntime pOp org@nique et acccccidentée & Mélo-fi (quoique, pas toujours)
NatachaTertone recommends:
Mélo-fi comme j'aime
go to album
deux chansons de Sabine Happard
by Sabine Happard
De la mélodie jusqu'à plus soif
go to album
Des chansons qui mordent l'oreille à tout jamais avec leur explosion pop, ma bande originale de vie, avec toutes les nuances possibles.
go to albumIf you like NatachaTertone, you may also like:
Visceral electronic music that mixes dark analogue synths with dreamy ambient.
go to album
Bouncy synthpop from Melbourne duo Blisstake.
go to album
The Montréal pop artist's latest album honors the possibilities of self-love.
go to album
